Star Party at Saint-Caprais
Observations loin des lumières de Toulouse, chez la sympathique famille Reugnié, le 14 février 2004.

L'instrumentation
J'utilise une lunette Astrophysics 120ED, sur une monture GP-DX équipée d'un skysensor 2000D. L'instrument est alimenté au travers d'une batterie celestron power tank 12v et d'une alimentation "Alaudine" de Robert Soubie. Cette combinaison permet d'alimenter à la fois le skysensor et une caméra CCD. Ce n'était cependant pas le cas cette nuit là puisque je n'ai utilisé qu'une webcam Toucam Pro et un PC SonyVaio PCG-Z1RMP sur batterie.

La plaque grise que l'on distingue au-dessus de la lunette est un support d'appareil en parallèle.

L'acquisition d'images avec une webcam est d'une simplicité déconcertante. Le plus difficile somme toute est le centrage de l'objet dans le champ et la mise au point. Un chercheur bien réglé avec un oculaire de fort grossissement est une étape préliminaire qui fait gagner beaucoup de temps.

Le traitement des images

Pour une préselection des séquences donnant la meilleure image finale, le logiciel Registax est d'une rapidité et simplicité d'emploi remarquable.

Mais pour le véritable traitement j'utilise IRIS et la commande compute_trichro1 ou le panneau de la version 4.12 introduit depuis. (Merci !)

Les opérations sont des plus classiques et l'on pourra se référer ici à une autre page sur Saturne, et comparer avec l'image faite avec un ETX, à Paris.

Les séquences étaient de 45 secondes, à 5i/s - durée d'exposition maximum pour un gain caméra minimum.

L' image

  • Premier résultat, sous Régistax, avec filtrage ondelettes sur 150 images

  • Résultat équivalent, sous IRIS, avec filtrage ondelettes sur 150 images - même séquence

Après traitement complet sour Iris de la meilleure séquence, avec traitement par ondelettes et agrandissement x2 - somme de 250 images. La balance des blancs est faite sur le bord intérieur blanc des anneaux de Saturne.

Sur l'image brute, on pouvait distinguer également des satellites de Saturne.

Après vérification avec le logiciel Redshift, et identification des satellites présents, la magnitude atteinte est de l'ordre de 10...

Après de nombreuses heures passées à tester différents traitements, il convient de noter que quelque soit l'effort, la qualité image vient d'abord et avant tout des conditions d'observations. La turbulence, la transparence du ciel, la mise au point sont des paramètres bien plus critique pour la qualité d'image que toutes les recettes magiques de traitement d'image.

On pourra comparer avec d'autres images de saturne de la galerie du site.